Exposition « Astérix » à la Bibliothèque Nationale
[EDIT : Je tiens aussi à préciser que je me suis fait taper sur les doigts par les monsieurs en costumes avec une oreillette translucide… Pourquoi ? Interdiction de prendre des photos… C’est pour cela que je vais essayer de mettre l’essentiel, sans trop en mettre…]
Bonjour bonsoir !
Mercredi 18 décembre, je suis allée (grâce à mon école adorée) à l’exposition d’Astérix, à la Bibliothèque Nationale. Pour ceux qui ne le savent pas, je fais des études dans la BD et l’illustration, en première année, à cette école (vous comprendrez plus bas pourquoi j’en parle là).
Donc, on commence l’exposition avec une présentation des auteurs : Goscinny et Uderzo. Petite biographie rapide donc, et on arrive à ce magnifique buste d’Astérix.
Il y a donc un petit parcours/circuit qui tourne dans tous les sens, avec beaucoup de planches originales.
M. Uderzo dessine ses planches sur deux formats A3 en paysage (horizontal).
Cela fait quatre formats A4 (papier à imprimante classique) posé les uns à coté des autres.
C’est très grand.

Planche de « Le Tour de Gaule d’Astérix » avec une inscription en haut de la planche : « imprimer en bleu pour mise en couleurs »
Ce qui m’amène à parler de la fabrication d’une BD :
- On imagine une histoire ;
- On la présente à une maison d’édition
-Soit on est débutant, et on présente des planches terminées à l’éditeur
-Soit on est confirmé, et on peut se contenter de présenter des storyboards. Soit parce que les éditeurs connaissent déjà les personnages, soit parce que les story-boards sont extrêmement propres et clairs (ce qui n’est peut-être pas le cas de mes explications ! ^_^ ) ; - L’éditeur accepte (ou refuse d’ailleurs !) et là commence la publication ;
- On dessine toutes les planches, et elles sont ensuite envoyées à l’imprimerie ;
- L’imprimeur imprime les planches en deux exemplaires :
-Le celluloid : la planche imprimée en noir et blanc sur une feuille transparente, afin de n’avoir que les traits noirs.
-le bleu : la planche est imprimée en bleu, ou en gris. Tous les traits noirs sont donc assez clairs, sur papier blanc. Cela permet de poser les couleurs (à la gouache pour les planches d’Astérix) sans abîmer les planches originales ; - Le celluloid et le bleu sont renvoyé à l’imprimeur, qui place le cellulo sur la planche avec seulement les couleurs ;
- Le cellulo est placé sur le bleu coloré, et le tout est imprimé ainsi ;
- et TADAAAAAAM !! On a une planche couleur avec des traits tout beaux et tout noirs, impec’ et prête à être reliée !
Bon, j’vais vous passer les détails de la reliure, même si c’est intéressant et cool à faire ! 😀
Allez, passons à la suite !
L’expo continue donc avec toujours plein de planches de différents albums.
Puis vient la collection des objets rares et/ou insolites, tels que :
![]() Des albums écrits dans la langue du pays où se déroule l’histoire… ou pas ! |
Et puis bon. On termine l’expo avec tout cela :
Et voila les trucs d’un ami de la classe :
Et enfin, ma papatte personnelle que j’ai dessiné sur le mur de dédicaces à la toute fin de l’expo 😛
Bref, il me semble avoir tout dit !!!
Bonne journée/soirée à tous, et merci d’avoir lu ce « petit » résumé !
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